9/ Souliers (Hautes-Alpes, Queyras)

Souliers est un charmant petit hameau isolé dans le Queyras, entre Arvieux et Château-Queyras. Ce cadran, très récent, a été peint sur le fronton de la petite chapelle qui domine le hameau.

" TV EST PETRUS ET SVPER HANC PETRAM AEDIFICABO ECCLESIAM MEAM"
"Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise"


Avec Charlotte, nous l'avons observé lors d'une de nos randonnées dans le Queyras en juillet 2008

(Photos ou diaporama de la randonnée).

8/ Saint-Etienne de Tînée (Alpes-Maritimes)

En venant de la vallée de l'Ubaye, après le Col de Restefonds et la descente de la Cime de la Bonette (2860 m), sur la Route des Grandes-Alpes, en bordure du Parc National du Mercantour, on peut rencontrer ce beau cadran solaire dans l'accueillant village de Saint-Etienne-de-Tinée.

"IO VADO E VENGO OGNI GIORNO
E TU TE NE VAI SENZA RITORNO"
"Je vais et je viens chaque jour, et toi, tu viens sans retour"

Sur la Chapelle des Pénitents Blancs de Notre-Dame-du-Mont-Carmel, ce cadran construit en 1987 a remplacé sur le même emplacement un ancien cadran très dégradé.
La devise est ins crite en italien.

Amusant, l'encadrement de fenêtre en trompe-l'œil.

7/ Arvieux, Le Coin (05-Queyras)

Le 2 mars 2009, lors d'une belle randonnée en raquettes, nous sommes dans la profonde vallée d'Arvieux qui mène au col de l'Izoard , dans le petit hameau, sous plus d'un mètre de neige, ce cadran cherche le soleil !

" En regardant quelle heure il est, pense à la mort et tient toi prêt "

Présenté comme étant le premier cadran de Zarbula daté de 1830, plusieurs questions se posent et mettent en doute cette attribution. En effet aucun cadran de Zarbula ne présente une date si ancienne. De plus Zarbula n’a jamais commis d’erreurs dans ses tracés de cadrans durant toute sa vie.
Dans son article "Le cadran solaire du Coin" Michel Ugon fait une analyse de ce cadran. Sa conclusion est : "qu’il s’agit d’une superposition de quatre cadrans, dont le premier est sûrement très ancien. Le 3ème cadran dont la restauration remonte probablement à 1860 n’est probablement pas de Zarbula car il y a trop d’éléments étrangers à ses constructions, alors que le premier cadran devait être babylonique, ce qui justifie les tracés reproduits sur les deux derniers. S’il y a un cadran Zarbula, ce ne peut donc être que le deuxième, mais il n’est malheureusement pas possible de se prononcer sur les deux premiers dont on ne voit que les encadrements partiels sur les clichés pris avant la dernière restauration. De plus, si ce deuxième cadran était de Zarbula, pour quelle raison l’aurait-t-on restauré en 1860 ? Enfin, on peut regretter que la dernière restauration n’ait pas été fidèle."
L'album photo de la randonnée, le diaporama.